P12 Etude phytochimique d’une plante camerounaise : Tabernaemontana inconpiscua et essai de formulation d’une pommade cicatrisante
DOI :
https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.142Mots-clés :
Tabernaemontana inconpiscua, Cicatrisation, PommadeRésumé
Introduction : Tabernaemontana appartient aux 415 genres de la famille des Apocynacées. Ce genre est distribué dans les zones tropicales et subtropicales du monde, il est connu comme ayant des propriétés cytotoxiques, antioxydantes et antimicrobiennes. Ce travail consistait à faire une étude phytochimique des extraits éthanoliques des feuilles, puis la formulation d’une pommade cicatrisante, après avoir vérifié l’activité cicatrisante.
Méthodes : L’étude phytochimique qualitative a conduit à l’isolement et à la purification de plusieurs composés à l’aide des méthodes chromatographiques usuelles (CC, CCM et la chromatographie sous pression réduite), les composés isolés ont entièrement été caractérisés par les méthodes physicochimiques (point de fusion, pouvoir rotatoire) et spectroscopiques (SM, IR, UV, RMN 1D et 2D). L’activité cicatrisante a été faite sur les rats de souches wistars par évaluation de la régression de l’inflammation puis une pommade cicatrisante a été formulée selon les normes de la pharmacopée européenne
Résultats : Les résultats phytochimiques ont montré que l’extrait éthanolique des feuilles de cette plante était riche en plusieurs métabolites parmi lesquels les terpènes, les flavonoïdes, les alcaloïdes majoritairement. Ces travaux ont également abouti à l’isolement d’un polyphénol nouveau nommé irisdichototine G.
L’extrait brute éthanolique présentait une activité cicatrisante à partir de 200mg/kg/jour comparée à la trolamine prise comme référence à la même dose et au bout de 21 jours par contre cette activité de l’extrait était meilleure à la dose de 300mg/kg/jour et au bout de 14 jours. Des tubes de 100g de pommade d’aspect onctueux, homogène et de couleur verdâtre à base d’extrait brute des feuilles, a été formulée.
Conclusion : Tabernaemontana Inconpiscua est donc une plante riche en polyphénols, alcaloïdes, et flavonoïdes qui justifieraient l’activité cicatrisantes de ses feuilles.
Téléchargements
Publiée
Comment citer
Numéro
Rubrique
Catégories
Licence
(c) Tous droits réservés Lidwine Ngah, Fany Essombe Malolo, Caroline Ngo Nyobe , Christian Ngoule, Gisele Etame Loe, Emmanuel Mpondo Mpondo, J C Ndom 2023
Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .